jeudi 18 août 2016

Première étape : Parc Régional de la Rivière Gentilly, du 2 au 4 août

2 août : enfin c'est le départ tant attendu pour notre périple en Gaspésie.  Nous avons fait un petit bout de chemin la veille pour aller déposer notre petite dernière à Montréal chez sa grande soeur où elle passera les 15 prochains jours.  


Un bon souper chez la-dite grande soeur en compagnie de presque tout le reste de la smala (sauf Manu qui passe l'été au Camp Mariste), un bon dodo   imprévu chez la tante-soeur-belle-soeur (eh oui, c'est ce qui arrive quand la roulotte et la van ne coopèrent pas pour entrer dans un stationnement un peu trop en pente et qu'il faut changer tous les plans d'urgence), et, bon, nous sommes prêts et nous voilà partis.  

Nous prenons le chemin des écoliers, iiii que c'est long, car nous devons arrêter à Contrecoeur chez d'autres Altoîstes (membres de la très sélecte fraternité des heureux propriétaires de roulottes Altos) pour récupérer une toile de protection pour l'hiver qui protégera plus efficacement notre investissement que la toile bleue grossière de l'hiver dernier. 

Nous arrivons à 16h00 au camping (quand je vous dis que c'est long!) et nous nous installons le long d'un petit ruisseau  Après avoir descendu une côte qui peuplera bien des cauchemars de Jacques quant à sa remontée deux jours après.





Après avoir testé l'eau du ruisseau (froide, très très froide!), nous partons découvrir un peu les environs, via le sentier no 1, 2,5 km le long de la rivière et du ruisseau, qui nous fera découvrir la chute principale de la rivière Gentilly.  




Yark, de l'eau, sauve-toi Charlotte!



Retour vers 19h00, on inaugure le premier de la série de repas "pas d'horaire", style petit déjeuner à 7h30, diner à 14h00 et souper à 20h30.  On mange quand on a le temps, quoi!

3 août : après un bon petit déjeuner, nous enfourchons nos montures pour affronter les sentiers cross-country de vélo en montagne de niveau "facile".  


Ha ha.  Peut-être avec de l'expérience et un vélo de montagne ultra-moderne, mais comme novices absolus et avec un vélo hybride et un vélo de montagne moyen-âgeux pour Jacques, nous trouvons rapidement que les sentiers ne sont pas si faciles que ça.  Et que des suspensions, ce n'est pas juste un gadget, c'est très utile si on ne veut pas marcher comme un canard pendant les deux jours suivants. Et que des pédales trop basses, ça rajoute un niveau d'excitation pas vraiment nécessaire, surtout quand ça accroche dans les virages.  

Mais que de plaisir nous avons eu!!  Un 7 km riche en bosses, en virages serrés, en acrobaties (contrôlées ou pas), en un petit peu de sueurs froides, comme lorsque le sentier se rétrécit au bord d'une belle pente qu'on n'a pas envie de dévaler à cause d'une perte de contrôle comme il en arrive un peu trop souvent.  A refaire absolument!

 






 

Après le lunch, petit repos puis on se remet en route, à la marche cette fois, pour découvrir le sentier no 2, tout petit petit, mais on cherche à trouver où diable la rivière peut-elle être assez large pour accueillir une compétition de kayak en septembre?  Déception, c'est joli le sentier no 2, mais au bout de la looooongue descente qui mène à la rivière, celle-ci ne circule encore un fois que paresseusement entre les roches et les bancs de sable.  Même un canard n'y élèverait pas ses petits.  

Retour à la roulotte pour se changer en maillot, il fait chaud et la chute découverte hier nous appelle à grands cris.  On y retourne gaiement (avec le chien qui suit beaucoup moins gaiement, surtout quand il s'aperçoit que son maî-maître va encore l'abandonner pour aller barboter dans cette eau abhorrée... Je me dévoue pour lui tenir compagnie pendant que Jacques affronte les 60 degrés (en étant généreux) de la rivière.  Comme vous pourrez le voir dans le vidéo qui suit, il a une manière bien particulière de nager.  Mais c'est toujours mieux que la veille alors qu'il s'est saucé un peu plus vite que prévu...

 

Les pieds, c'est assez!