dimanche 18 septembre 2016

Deuxième étape : Carleton-sur-Mer, du 4 au 6 août


 4 août : incroyable mais vrai, nous partons à 7h15.  


Tout un plan de match a été préparé pour affronter LA côte : Jacques a enlevé le pneu de secours, on n'a pas mis les vélos, je pars d'avance à pied pour surveiller en haut pour que personne ne vienne bloquer son élan, on croise les doigts (heu, non, pas toi Jacques), et c'est parti.  Je l'entends vrombir et le bolide rouge et gris surgit dans le tournant (oui, en plus, ça tourne!) et fonce jusqu'au sommet sans faiblir.  Ouf, l'homme dormira mieux ce soir. On va chercher les vélos et c'est parti pour la plus longue journée de notre voyage : 7 heures et 2 minutes jusqu'à Carleton-sur-Mer nous annonce M. Google.

Premier arrêt : Safari-Condo pour déposer une plaque de cuisson défectueuse et pour régler quelques petits problèmes.  Entre autres les boutons-pressions de nos tissus cache-hublots qui ne tiennent pas après les tissus.   Qu'à cela ne tienne (on le souhaite!!), M. Georges nous change les boutons-pressions pour en mettre de nouveaux qui ne lâcheront pas (en effet, non seulement, ils ne lâcheront pas, mais ils n'accrocheront pas non plus, retour à la case départ à la fin de notre voyage...).

Deuxième arrêt : le Musée de la Moto, à St-Jean-Port-Joli, une petite surprise pour mon motard préféré.  Il est 10h30, nous sommes dans les temps et nous prenons notre temps pour visiter ce très beau musée.  Jacques est aux oiseaux...










Une heure 30 plus tard, nous sommes repartis.  Petit dilemne à savoir si nous passerons par la Vallée de la Matapédia ou la Vallée de la Matapédia ou la Vallée du Témiscouata, la Matapédia l'emporte, le Témiscouata ayant déjà été effleuré deux fois lors de nos voyages au Nouveau-Brunswick.  Aucun regret, le paysage est absolument magnifique!




Nous arrivons vers 16h00 à Carleton-sur-Mer, quel beau site!!  Je m'attendais à être plus cordée avec les voisins (souvent le prix à payer pour un site au bord de l'eau) mais notre site est très grand et très bien.  Soirée tranquille, on fait une marche dans le camping, on regarde les étoiles.  Il fait très chaud (autour de 30 degrés, qui a dit qu'il faisait toujours frais en Gaspésie??).  Pas de vent non plus.



5 août : magnifique journée qui s'annonce.  Au programme : vélo et randonnée.  


La vue de notre "chambre" au lever









Ce matin, c'est le vélo.  Nous allons explorer le barachois.  Ça mange quoi en hiver?  







Le village de Carleton-sur-Mer à l'horizon
Notre camping, de l'autre côté de la baie du barachois





Ce ne sont pas des roches, ce sont des coquilles d'escargots qui jonchent le sol par milliers.  Fascinant...

Arrêt obligatoire au retour


Retour au camping pour le dîner.  Un peu de repos (pas trop longtemps), puis nous repartons explorer les environs.  Le programme prévoyait une longue randonnée combinant plusieurs sentiers dans la montagne mais la chaleur et le manque de temps réduisent nos ardeurs et nous nous contentons de grimper le sentier de l'Éperlan qui longe un joli ruisseau et culmine en une très belle chute.  Beaucoup d'escaliers, peu de surprises, retour sur un chemin de terre, ce n'est pas le plus beau des sentiers mais la chute vaut le déplacement.










Il est environ 16h00 lorsque nous redescendons donc je propose à Jacques de grimper en auto en haut du mont St-Joseph pour voir la vue qui est réputée.  Aussitôt dit, aussitôt fait, la côte est rude mais le camion survit à l'épreuve.  Par contre le portefeuille proteste à l'arrivée lorsqu'une barrière arrête notre élan et l'accès à la vue dite spectaculaire : 14$ pour une belle vue, bof bof. 

Nous revirons de bord et redescendons un peu plus bas pour prendre un sentier pédestre qui nous amènera au même endroit, gratuitement (pensons-nous).  Mauvaise surprise alors qu'une pancarte à l'entrée du sentier nous prévient que les 14$ nous seront réclamés à l'autre bout du sentier.  Bon, ben tant pis pour la vue.  Nous redescendons la côte (heureusement que les freins ont été changés avant notre voyage) et en admirant le paysage quand même pas si pire...

                                                           Vue sur le camping et le barachois


6 août : nous partons déjà de Carleton-sur-Mer, snif.  Nous y serions bien restés une journée de plus!


Direction Cime-Aventures avec un arrêt à l'épicerie pour renflouer le frigo.  Nous arrivons vers 15h00 à Cime-Aventures, pas évident de trouver l'accueil (et avec une roulotte, on ne veut pas s'engager n'importe où sans savoir si on pourra en sortir!) mais on finit par s'installer sur un grand site, assez intime (les amateurs de camping "sauvage" me comprendront).

Notre beau site
De gros nuages noirs couvrent le ciel (nous apprendrons plus tard que les vents ont été si fort à Carleton-sur-Mer qu'ils ont renversé une tente-roulotte!  Dire qu'on n'a pas eu un souffle de vent pendant tout notre séjour...).  Je décide de profiter de la météo maussade pour aller faire un lavage, j'ai droit à une bonne douche juste avant d'arriver.  Lavage, ensuite on se promène un peu (pas grand chose à faire), souper et dodo.

 7 août : LA journée que j'attendais avec impatience et un peu d'appréhension = notre descente en kayak de la rivière Bonaventure.  

Comme j'ai très confiance en notre couple, j'ai choisi de descendre la rivière en kayak double.  Oups.  Je regrette mon choix les 10 premières minutes mais, ensuite, nous réussissons à combiner nos habiletés sommaires pour affronter les 3 rapides qui parsèment ce 20 km de rivière.

Heureusement qu'il ne fait pas froid et que l'eau n'est pas glaciale car, dès le premier rapide, nous sommes trempés jusqu'au cou par l'eau qui jaillit dans le kayak à chaque vague un peu plus forte. Nous nous changeons rapidement en maillot de bain et les nageurs en wetsuit que nous croisons par la suite ont l'air de nous trouver un peu fous!





 L'eau est turquoise et transparente, juste magnifique!







 Lunch au bord de la rivière




8 août : aujourd'hui, direction Percé après une nuit blanche (pour moi) car le chien n'a pas arrêté de se gratter et de se lécher les pattes.  

Nous quittons Cime-Aventures vers 9h00 et vers 13h00 (ben oui, on prends notre temps!), nous arrivons au camping Havre de la Nuit à Percé.  Plus un stationnement qu'un camping (heureusement que les voisins sont tranquilles!), mais avec deux gros avantages : au bord de l'eau avec une vue sensationnelle (quand on a la chance d'être stationné du bon côté, ce qui n'est pas notre cas, mais bon, on regarde entre les roulottes!) et, surtout, à distance de marche du centre du village.  

Après une installation rapide, nous nous dirigeons vers le village pour trouver un restaurant pour le diner.  Au premier restaurant où nous nous installons, Jacques déploie ses antennes et décide que, non, décidément, il ne le sent pas ce restaurant.  Ses antennes ont capté le fait que personne n'est servi autour de nous et que aucun serveur n'est venu prendre la commande de personne pendant 10 minutes.  Nous changeons donc de restaurant et choisissons le Surcouf, où le service est beaucoup plus rapide et efficace!  L'avantage de n'être que deux : on peut se gâter, hé hé.  Club-sandwichs au crabe pour les messieur-dame.  

Pendant que nous mangeons, je décide d'essayer d'appeler l'autre vétérinaire de la région, le premier n'étant pas disponible aujourd'hui.  Le deuxième, à Percé, nous donne gentiment un rendez-vous une heure 15 plus tard aussi c'est la course pour revenir au camping, récupérer le chien et foncer vers Percé qui est à un bon 50 minutes de là.  

Je soupçonne ses allergies de causer les problèmes au chien, elle a passé les derniers jours à se promener dans les hautes herbes du camping et ce n'est jamais une bonne idée dans son cas.  En effet, la vétérinaire confirme et nous donne des pilules magiques pour la soulager.  Ouf, espérons que la nuit sera meilleure!  Retour à Percé, balade au bord de l'eau, souper et dodo...





En allant vers Gaspé

En revenant de Gaspé 


Balade sur la plage, sur fond de Rocher Percé et de camping...


9 août : aujourd'hui, nous allons découvrir la fameuse Ile Bonaventure et ses fous de Bassan.  

Au quai vers 9h30, nous attendons le prochain bateau.





Et c'est le départ!  Nous avons manqué le départ de 9h15 qui va directement à l'île (le seul de la journée) aussi nous avons droit au tour commenté du Rocher percé ainsi que de l'Ile Bonaventure.  Nous voyons nos premiers fous de Bassan en arrivant près de l'île et plusieurs phoques curieux sortent la tête pour nous regarder passer un peu partout le long du trajet.  









 Arrivée à l'île



Allez, courageux comme nous sommes, nous affrontons le sentier qui contourne l'île, un gros ... 4,5 km avant de rejoindre les colonies de fous de Bassan.  Et un autre 4 km ensuite pour revenir au bateau.  Avant 5 heures, sinon, il ne nous restera plus qu'à trouver un petit nid pour passer la nuit!







 


On arrive à la première colonie.  C'est immense, c'est bruyant, ça pue, c'est plein de mouches qui dérangent encore plus que l'odeur, mais quel spectacle!!!








Beurk les mouches!





Juste avant de retraverser l'île pour retrouver le bateau